Sahel  
ur-t laq ara tatut; tajmilt i Muḥya akw d ǧaεuṭ Taher.... que la terre leur soit légère

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Vieux 08/06/2011, 23h02
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Izurar


C'est notre berceau que nous chantons,
voyez, il atteint même les cieux !
Son fils, où qu'il aille,
dans le besoin, il se le rappellera.

Se réveiller et voir tes montagnes,
mon pays,
la vision est agréable.
L'esprit est attaché à tes terres,
mon pays,
elles le font vivre.

Lorsque nous sommes loin de toi,
nos cœurs se sentent oppressés,
les uns se rappellent des chants,
d'autres se souviennent des champs.

Se réveiller et voir tes montagnes,
mon pays,
elles nous transmettent leur force.
L'esprit est attaché à tes terres,
mon pays,
les terres qui l'ont fait naître et grandir.



Je t'emmènerais là où le cuivre et l'or se rencontrent,
je t'emmènerais là où l'honneur et le déshonneur naissent,
je t'emmènerais là où tout est équilibre aux yeux,
mesure comme il te plaira, tu ne trouveras aucun côté instable.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.

Si tu veux, chez eux, agrandir les choses,
si tu veux, chez eux, amplifier les choses,
si tu veux prendre tes aises,
ils te tueront la nuit venue, et le matin chanteront tes louanges.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.

Tu verras l'honneur que l'on t'as tant raconté,
tu verras la misère qui brise les hommes sans qu'ils rompent,
tu verras la rivière dont le lit ignore le goût de l'eau,
tu verras la rivière dans laquelle coule la confiance.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.

Tu verras comment le temps creuse les visages,
tu liras dans les regards tout ce qui s'est passé,
tu verras des mains dans lesquelles coule du sang brûlant,
tu verras des pieds déformés par les distances parcourues.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.

Je t'emmènerais là où la senteur de la rose a sa place,
Je t'emmènerais là où l'odeur des balles est sa compagne,
Je t'emmènerais là où réside l'honneur,
Je t'emmènerais en terre de fraternité.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.

Tu verras la forêt qui ne laisse pas l'homme fouler sa terre,
tu verras l'arbre, brûlé, blessé mais refusant de mourir,
tu verras l'arbre, même asséché, dont la racine vit encore,
c'est vers cette racine que nous revenons, apprendre et retenir ce qu'elle nous enseigne.

Chaque village est tel un collier qui pare la colline
attachée, sans corde, aux escarpements.
Mon pays est tel des colliers sur les collines,
attachée, sans cordes, aux cieux.


Traduction : Nass

Dernière modification par Icerfan 08/06/2011 à 23h05
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